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Si douces si belles
mais elles peuvent être beaucoup plus méchantes
que les hommes.
Sur le trottoir d'en face de grandes fourmis
de dix-huit mètres venues d'une autre planète.
Nous baisons sans problèmes disent-elles
Nous ne sommes pas Suédoises ni Jupitériennes.
Nous sommes les èves futures, rêves en dur;
Les temps sont mûrs. Nous avons Faim.
Nous n'irons plus au bois, les loups s'en sont allés.
Nous irons sur Pluton ou bien sur Bételgeuse
faire les belles à notre façon. Adieu petites amoureuses
folles de corps et gravitant de l'électron.
Il paraît génétiquement que nous serons très différents
Coupez cordon ombilical, coupez !
annonçait un ange androgyne.
© Denise Miège
cité in La Poésie érotique du 20è siècle (Ed. La Pibole, 1980)