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Anne Archet

Née en 1977 à Montréal, cette sino-québécoise se dit "pétroleuse nymphomane" et depuis 1998, produit, principalement sur le web : aphorismes, poésies, nouvelles, journal intime... avec pour sujets centraux l'érotisme, l'anarchie et l'écoféminisme.

 

Ses écrits érotiques jonglent "sur à peu près toutes les pratiques sexuelles imaginables…", dans une langue qui ne prend pas de pincettes avec la modernité et qui, sans se prendre au sérieux, donne quand même à réfléchir. Elle a publié trois ouvrages de ce genre aux éditions du remue-ménage : Le cahier écarlate (2014), Amants (2017) et Perdre haleine (2020).

 

Parmis ses Poésies sales, son recueil Les quatrains rouges de l'utérus hurlant (2005) avait retenu mon attention, par sa verve et son originalité. Anne Archet m'avait alors déclaré : "L'écriture est pour moi bien plus une nécessité qu'un plaisir. J'ai la manie d'écrire des obscénités depuis ma puberté, c'est comme la masturbation, je ne peux m'en empêcher. Mais le plaisir d'écriture, le vrai, l'orgasme littéraire est rarissime. Sauf bien sûr quand j'écris mes comptines polissonnes, c'est alors de la joie distillée." Plaisir partagé ici, en quelques pièces, glanées au fil du temps...

 

Son site


Ses textes

Avertissement aux mineurs
Cinq doigts voyageurs
Comptine pour se faire sauter à la corde
Jésus m’a prise en levrette
L’amour est-il un échange ?
Marie-Madeleine
Prends-moi par la main...
Quatrains rouges de l'utérus hurlant
À la pêche aux moules