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Un soir que j'étais seul
Le hasard de mes pas
Me fit tomber dans la gueule
D'un vieux quartier chinois

Le vent glacial et humide
Me poussa, force avide
Dans une échoppe enfumée
De sueur et de thé

Une fois passée la porte
M'attendait une escorte
De femmes d'Asie minaudant
La bouche en rouge sang

La première aux tailles adolescentes
La deuxième éclatante de poitrine
La troisième aux longues jambes fines
Et la quatrième, exhibant une large fente

M'acquittant de quelques pièces
On m'enjoignit à suivre ces déesses
Vers un grand lit, peu commun
Où s'agitait tout un tribun

Ayant investi la place
Trois des consœurs en émoi
S'occupèrent devant moi
De préparer la plus salace

Ses orifices lubrifiés
On me la fit empoigner
Par devant, par derrière
Comme on battrait le fer !

On lui fit tellement de merveilles
Qu'elle finit par trouver le sommeil
Mon sexe pantois, son jus exultant
Dans sa bouche, de femme-enfant

Après une collation aphrodisiaque
Qui ne fit qu'un tour, ô cardiaque
Les trois autres panthères, haletantes
Fondirent sur moi, sans plus d'attente

L'une, penchée douce sur mon visage
Me fit avaler l'ovale rose de ses seins
Les autres, branlèrent mon sexe, de rage
À leurs chattes humides, en vas-et-viens

J'étais pris dans un tourbillon
Jambes, seins, sexes, bouches
Sueurs, soupirs et convulsions !
Organes multiples et farouches...

J'ai joui pendant des heures
Du sexe et des odeurs
Opium et catins d'Asie
À consommer sans répit...
© Cyr

in Balades érotiques et pornographiques (1988 - 2014)

Section Fantasmes