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Il suffit que l'on se rencontre
Pour que me pressant je te contre :
Un petit pont, une chandelle
Et voilà que j'me fais la belle
Je me régale en ton arène
À m'envoler de par tes ailes
Et m'enfoncer par tes arrières
Jusqu'à ce piquet de corner.

Je ne connais pas de terrain
Plus propice que ta pelouse
Pour m'ébattre c'est bien certain
Et prendr' mon pied quand je la foule


À me coller, me ceinturer
Tu ne fais que mieux m'exciter
Et levant tes combinaisons,
Je bascule la situation      
On aime les jeux bien léchés      
Pour soigner la moindre des touches      
Et si notre langue est tirée      
C'est qu'on saliv', l'eau à la bouche.      

Je ne connais pas de terrain
Plus propice que ta pelouse
Pour m'ébattre c'est bien certain
Et prendr' mon pied quand je la foule

      
En pleine forme, en pleine bourre
Tu peux me prendre par la taille
Il n'y aura pas d'autres recours
Que nos parties dans la bataille
Avec ta motte, pas de faux bond
Mais des rebonds tellement bons
Pour partir même dans ton dos
Et te balancer un pruneau.

Je ne connais pas de terrain
Plus propice que ta pelouse
Pour m'ébattre c'est bien certain
Et prendr' mon pied quand je la foule


Pour n'en avoir jamais plein l'dos
Je mouille toujours le maillot
Et te marquant à la culotte
Je peux m'apprêter à la botte
Tu es ma fan, ma supportrice
Pour m'encourager dans l'action
À mes attaqu's, rien ne résiste
Pour percer le mur ou l'béton.

Je ne connais pas de terrain
Plus propice que ta pelouse
Pour m'ébattre c'est bien certain
Et prendr' mon pied quand je la foule


En bon milieu de ter... rain
Je réponds à tous tes appels :
Ne pas fair' de faute de main
À ce stade est bien l'essentiel.
Il peut suffire d'une passe
Pour que je me lance dans l'trou
Et dès lors dans ce face à face
Qu'il m'est bon de tirer... un coup.

Je ne connais pas de terrain
Plus propice que ta pelouse
Pour m'ébattre c'est bien certain
Et prendr' mon pied quand je la foule


Avec une ou deux déviations
J'peux m'engager au plus profond
Pour déborder dans les filets
De ta cage où je me complais.
Bon ang' , tu sais bien m'y garder
Pour qu'on joue les prolongations
Et dans tes jambes où j'ai plongé
J'espèr'pas y trouver d' ballons.

Je ne connais pas de terrain
Plus propice que ta pelouse
Pour m'ébattre c'est bien certain
Et prendr' mon pied quand je la foule
© Gérard Salert