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D ans le lit maculé de foutre et de salive
E ve nue en chaleur et le ventre écumant
U nit sa belle bouche au con de son amant
X avière aux poils crépus sur une chair olive
 
G randes, plongeant la tête au gouffre des genoux,
O qu’elles font un couple atroce de femelles
U n couple oroventral bandant jusqu’aux mamelles
G avé de foutre clair et plein d’horreur pour nous
 
N ous les aimons pourtant, les gougnottes chéries
O uvrant leurs bouches d’ombre et leurs vulves fleuries
T rous d’amour destinés à nos membres virils
 
T out leur être nous a des grâces embrouillées
E t nous aimons, avec des gestes puérils,
S entir l’odeur des cons sur leurs bouches mouillées.
Écrit en chemin de fer de Bayreuth à Eisenach,
13 août 1891