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Après deux ou trois mois d'absence

Le vit plus mol que du coton,

Je fus hier où Janeton

M'attendait en impatience

 

Là, pour forcer mon impuissance,

Tout d'abord je luy pris le con,

Et sans faire plus de façon

Je la foutis comme je pense.

Janeton pour recommencer,

Sollicitait mon vit d'arcer*,

Mais, trouvant son attente vaine,

 

De dépit de l'avoir rendu,

Me dit : "Vraiment, c'est bien la peine

De vous avoir tant attendu !"

 

* de bander

Cité in La poésie érotique (Marcel Béalu, Ed. Seghers, 1974) - p. 136