Partager |
"L'ail sert, aussi quand vous n'avez,
Mes dames... ce que vous savez...
Rend vos maris chauds comme braise,
Et fait que, bien mieux à votre aise,
Il vous caresse dans le lict,
Suivant le proverbe qui dit,
"Quand un homme au lict se repose
Et qu'il ne peut baiser sa femme qu'une fois,
Qu'il mange ail et poireaux, il doublera la dose,
Mesme la nuit suivante, il la baisera trois."
Extrait de l'ouvrage de médecine "Commentaire en vers français  sur l'école de Salerne : contenant les moyens de se passer de  médecin & de vivre longtemps en santé avec une infinité de  remèdes contre toutes sortes de maladies & un traitté des humeurs  & de la saignée "  Paris chez Gilles Alliot, libraire juré, en 1671.