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A qui le donnez-vous, ce joli pucelage ?
A quelque riche fat qui doit être cocu,
Car un con si poli ne doit être vaincu,
Ni pour le vit d'un sot s'établir en servage.

 

Ouvrez vous à ce vit d'admirable courage,
Qu'il vous perce et vous sonde; et lui tendez le cul ;
Sans foutre vous avez par trop logtemps vécu :
C'est faire à si beau con incomparable outrage.

 

Ne parlons plus d'honneur, bon vespre* à la vertu !
Ces vieux noms peregrins** ne valent un fétu,
Le plaisir plus souvent nous fait gagner victoire.

 

C'est Venus qui a fait ces amoureuses lois ;
Il ne faut imposer à nos couillons des choix :
Le foutre est naturel comme manger et boire
 
* bonsoir
** personne libre mais sans citoyenneté ni droits 
in Les délices satyriques, 1620