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Philis dit l'autre jour à une bonne bande,
Je n'ai point un mari difficile au repas
Il mange comme moi toute sorte de viande ;
Mais comme il l'entendit, il arrêta ses pas,
Et dit en souriant, cette belle friande
Se sert bien d'une chair dont je ne goûte pas.
in Le Parnasse des poètes satyriques établi par G. Bourgueil (Ed. Passage du Nord/Ouest, 2002) – p. 8