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aretin1

 

Des feux les plus ardents le con me rend la proie,
Le con, par excellence, est l'ouvrage des Dieux ;
L'homme au con doit sa vie, & plus encore sa joie;
Voltaire a beaucoup fait : il n'a rien fait de mieux.
Du spectacle jamais je ne fus idolâtre,
Il laisse à frois souvent & l'esprit & le coeur.
De la place où je suis je me forme un théâtre,
Le con, c'est là ma pièce, & mon vit est l'acteur.

Extraits de L’Arétin français par un membre de l’Académie des dames (1787 - Ed. Mille et une nuits, 1995)
Gravure de François-Rolland Elluin d'après des dessins de Paul Borel