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Jean-Joseph Vadé

Jean-Joseph Vadé (1719-1757) monte à Paris en 1725 avec son père cabaretier. Ses études s’en ressentirent et il ne put jamais apprendre le latin, mais il sut corriger la faiblesse de son éducation en lisant par lui-même les meilleurs auteurs.

 

Vers 1745 il se révèle au public avec des chansons, fables et poésies galantes et grivoises, qui lui donnent une certaine célébrité. Puis il s’essaye au théâtre pour lequel il tente tout d’abord d’écrire des pièces sérieuses. Ces tentatives s’avérèrent vaines et il décide alors de se tourner vers le théâtre comique, composant de nombreux vaudevilles, parodies et opéras-comiques qui rencontrent un vif succès.

 

D’un caractère bouillant et vif à l’esprit railleur, il est néanmoins un observateur profond et attentif du peuple, ce qui lui vaut d’être surtout connu pour être le créateur du genre « poissard » (qui utilise le langage du bas peuple). Bien que trivialité et burlesque y abondent, ce style dépeint avant tout la nature humaine sans fard ou imitation. Voltaire le nommait  « ce polisson de Vadé » et il est vrai qu’il s’adonnait sans retenue aux plaisirs de la vie : femmes, jeux, alcool, table…

 

Il a laissé une fille qui joua à la Comédie-Française sous le nom de Mademoiselle Vadé (1756 -1813).

 


Ses textes

Le troc