Partager |

Renée Vivien

Pauline Mary Tarn (1877-1909), connue sous le pseudonyme de Renée Vivien et prénommée  "Sappho 1900" vingt-cinq siècles après la poétesse de l'Antiquité, est une des premières à avoir, ouvertement, écrit les amours féminines.

Elle connut très tôt les pensionnats de jeunes-filles en région parisienne. Son goût pour les lettres fut prononcée dès l'enfance, elle apprit l'italien, le grec et traduisit Sappho. Riche rentière, elle voyagea beaucoup, acheta une villa à Mytilène (alias Lesbos) et publia ses poèmes et autres écrits à compte d'auteur.

 

Il est donné à lire ici des extraits de ses recueils : Études et préludes (1901), Cendres et poussières (1902), Sapho (1903), Évocations (1903), La Vénus des aveugles (1904), À l'heure des mains jointes (1906), Flambeaux éteints (1907) et Sillages (1908).

 

Plusieurs tentatives de suicide et l'alcool solitaire eurent raison d'elle à 32 ans.

 
*

Les amantes de Renée Vivien :

La principale femme ayant compté dans la vie de Renée Vivien fut Natalie Barney. Leur relation débuta en 1899. Renée vit très intensement cette relation, mais décide de l'arrêter devant le peu de points communs dans leur façon de vivre et devant la souffrance qu'elle commence à ressentir : Nathalie est clairement une mangeuse de femmes (elle sera aussi l'amante de Lucie Delarue-Mardrus) et une habituée des soirées mondaines, alors que Renée est fidèle en amour et préfère les soirées entre amis.

A partir de 1902, Renée Vivien vécu une relation stable avec la Baronne Hélène de Zuylen, qui était mariée, et mère de deux enfants, avant que leur relation ne se transforme en solide amitié.

Enfin, Kérimé Turkan-Pacha - une admiratrice très belle et très cultivée de Constantinople - se met à écrire à Renée Vivien ; débute ainsi une longue correspondance ponctuée de quelques rencontres.  Mais Kérimé est mariée et ne peut changer de vie : leur rupture aura lieu en 1908.


Ses textes

Chair des choses
Chanson
Dors entre les seins...
Désir
Elle demeure en son palais...
En débarquant à Mytilène
Envers vous, belles, ma pensée n’est point changeante
Fête d’Automne
Intérieur
Je t'aime...
Je t’ai possédée
L'amour borgne
La Fourrure
Le Toucher
Les Chardons
Les roses sont entrées
Lettre à Kérimé Turkan-Pacha
Lucidité
L’orgueil...
Nocturne
Psappha revit
Réconciliées
Sois Femme…
Sonnet féminin
Union
Victoire
Vêtue
À la Femme aimée