*
Une idylle brûlante aux sept trous de ta flûte
Se lamente, Mnasyle, et tandis que la chute
Des lourds citrons trop mûrs s'égrène lentement,
Bathyle au banc de marbre accoudé mollement
S'abandonne, t'écoute et sent naître en son âme
Des lâchetés d'esclave et des désirs de femme.
Poème écrit en décembre 1894 et publié au Mercure de France en février 1895
Illustration : photo de Wilhelm Von Gloeden (1856-1931)
Illustration : photo de Wilhelm Von Gloeden (1856-1931)