Parodie des Filles de Marbres
Aimes-tu, Marco, ma fille,
Le noeud d'un hardi fouteur,
Le membre trapu d'un drille
Que ton cul met en chaleur ?
Aimes-tu, das ton délire,
La langue d'un bon michet
Dont la passion s'inspire
De ton vagin en déchet ?
- Non, non ; non, non...
- Marco, qu'aimes-tu donc ?
- Les écus d'un jeune Icare
Que plument mes jolis doigts,
Les rentes d'un vieil avare
Qui bande une fois par mois.
- Aimes-tu mieux qu'en levrette
L'homme te baise parfois ?
Qu'en ton trou du cul qui pète
Il plonge deux ou trois doigts ?
Sur l'assise d'une pine,
Pivotant comme un toton,
Aimes-tu mieux, en gamine,
Tirer l'coup du macaron* ?
- Non, non ; non, non...
D'une putin ferme et ronde
Aimes-tu mieux les appas
Que les plus beaux vits du monde
De ton cul mouillant les pas ?
Et comme Sapho l'antique,
Aimes-tu mieux, ma Chloris,
Qu'une tribade impudique
Te suce le clitoris ?
- Oui, mais... oui, mais...
Mieux vaut à tout jamais
Les écus d'un jeune Icare,
Que plument mes jolis doigts,
Les rentes d'un vieil avare,
Qui bande une fois par mois.
* Le "toton" est dé à jouer en forme de toupie. Le "coup du macaron" correspond à la position sexuelle suivante : l’homme est couché sur le dos, la femme s’assoit sur son pénis puis, s’aidant des pieds et des mains, elle tâche de tourner autour de cet axe.