De cris, de ciel de lit
Gabriel Franceschini
Mes mains n’ont pas assez de doigts,
Pour lui donner tout le plaisir
Que me réclame son désir,
Pour la combler, comme on le doit.
Alors je cherche les caresses,
Qui pourront mettre à fleurs de peau,
Tous les ressauts de son tempo,
Pour la mener jusqu’à l’ivresse.
Je me fourvoie là dans son cou,
Ma bouche ambitionnant ses seins
Et je sens bien, à son blanc-seing
Que tout cela lui plait beaucoup.
Je traverse des champs de soie,
Je m’égare dans la dentelle,
Je vais, je viens partout en elle,
N’ayant plus aucun quant à soi.
Ma langue lui dit des folies,
En apostrophant son bonheur,
De mots susurrés en douceur,
Jusqu’à ses cris de ciel de lit ;
Et quand arrive le soleil,
Illuminant de jour, la nuit,
Ce sont tous ces gris de l’ennui,
Qui d’un seul coup se font merveilles !
Tant elle croit que nous sommes trois !
Pour lui donner tout le plaisir
Que me réclame son désir,
Pour la combler, comme on le doit.
Alors je cherche les caresses,
Qui pourront mettre à fleurs de peau,
Tous les ressauts de son tempo,
Pour la mener jusqu’à l’ivresse.
Je me fourvoie là dans son cou,
Ma bouche ambitionnant ses seins
Et je sens bien, à son blanc-seing
Que tout cela lui plait beaucoup.
Je traverse des champs de soie,
Je m’égare dans la dentelle,
Je vais, je viens partout en elle,
N’ayant plus aucun quant à soi.
Ma langue lui dit des folies,
En apostrophant son bonheur,
De mots susurrés en douceur,
Jusqu’à ses cris de ciel de lit ;
Et quand arrive le soleil,
Illuminant de jour, la nuit,
Ce sont tous ces gris de l’ennui,
Qui d’un seul coup se font merveilles !
Tant elle croit que nous sommes trois !
illustration : © Anita Rautureau
© Gabriel Franceschini
2015
2015