La boulangère
Guillaume Apollinaire
Boulangère jadis qui respiriez l'amour
Peloteuse de couilles
Vous souvient-il des années et des jours
Remplis par ma gidouille
Mon jeune braquemart allait aux galions
Que recelaient vos fesses
C'était mon vit mortaise et votre cul tenon
Jointés avec adresses
Le foutre ruisselait par la boulangerie
Où vous étiez captive
Et j'eusse en vain cherché dans la rue des Martyrs
Fesses plus bandatives
© Guillaume Apollinaire
in Cortège priapique (La Havane, Au cabinet du libre, 1925)
in Cortège priapique (La Havane, Au cabinet du libre, 1925)