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Joyce Mansour

Née en Angleterre d'un famille égyptienne aisée, Joyce Mansour (1928-1986), « la tubéreuse enfant du conte oriental » comme l'appellait André Breton, arrive en France en 1956. Collaboratrice du groupe surréaliste, elle apporte d’abondante contributions aux expositions, revues et autres jeux quotidiens du mouvement.

 

Sa poésie est un perpétuel jeu entre obscurité et lumière, angoisse et joie, érotisme violent et transcendant. Ainsi Alain Joubert l'appelle "la mante surréaliste aux machoires de satin".

 

Elle parle avec une grande liberté du sexe, de la maladie, de la mort...  explorant les méandres obscures de l'expérience humaine. En les détournant de façon poétique et drôle, elle tourne aussi en dérision les habituels standards de la presse féminine, comme dans le poème Quelques conseils en courant sur 4 roues.

 

Son oeuvre complète est rassemblée en 1991, sous le titre Prose et poésie, aux éditions Actes Sud. Son premier recueil Cris (1953) retient ici notre attention, érotique... : "Les vices des hommes sont mon domaine" y écrit-elle.

Ses textes

Entres tes doigts...
Je veux me montrer nue...
Que mes seins...
Quelques conseils en courant sur quatre roues
Tu aimes coucher...