Tu tailles et tu ériges à même mon sang
La fête la plus folle, quand tu perles mes peurs,
Cisèles l’angoisse, ourles de velours sombre
Le rouge de tes rires et de ma jalousie.
Au plus fort de ma soif tu défies le mirage,
Des douceurs de ta peau reboisant le regret.
À son de trompe, tu entres dans le cortège de mes peines,
Le déroules, l’annelles, le loves, le caresses.
T’en repais, t’en repens.
Ton visage d’enfant mal-heureux restant mon seul soleil.
La fête la plus folle, quand tu perles mes peurs,
Cisèles l’angoisse, ourles de velours sombre
Le rouge de tes rires et de ma jalousie.
Au plus fort de ma soif tu défies le mirage,
Des douceurs de ta peau reboisant le regret.
À son de trompe, tu entres dans le cortège de mes peines,
Le déroules, l’annelles, le loves, le caresses.
T’en repais, t’en repens.
Ton visage d’enfant mal-heureux restant mon seul soleil.
© Denise Miège
in Marche de nuit avec parfois une fenêtre au soleil (Ed. La Bartavelle, 1997)
in Marche de nuit avec parfois une fenêtre au soleil (Ed. La Bartavelle, 1997)