Des milliers de soleils
incendiaient nos veines
sans pouvoir nous consumer
Nous vivions au rythme des marées
Pour tout indicatif
le battement de nos coeurs
Un flot de vie qui submerge
et viennent les ondes du désir
Fille de la mer
aux senteurs d'algues marines
et dont le ventre tressaille
sous la caresse chaude de l'amant
Fils de la terre
dont la peau a le goût de sel
pour te désaltérer
les lèvres fraîches de l'amante
Et sur nous déferle la rumeur océane
incendiaient nos veines
sans pouvoir nous consumer
Nous vivions au rythme des marées
Pour tout indicatif
le battement de nos coeurs
Un flot de vie qui submerge
et viennent les ondes du désir
Fille de la mer
aux senteurs d'algues marines
et dont le ventre tressaille
sous la caresse chaude de l'amant
Fils de la terre
dont la peau a le goût de sel
pour te désaltérer
les lèvres fraîches de l'amante
Et sur nous déferle la rumeur océane
Dans les nuits sans lune
l'ombre épaissie rapprochait nos visages
Seul Jupiter pour surprendre nos profils
La nef était immobile
Silence palpitant des amants.
© Michelle Meyer
in À hauteur de flammes (réed. 2010, in Voluptés - Ed. Prospective 21)
originellement publié en 1974, sous le titre "Le chant de l'homme" (Revue Prospective n°2)
également disponible sous le titre "Un amour de mai" (réed. 1986, Ed. Prospective 21)