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La chambre du motel, au parfum d'aquarelle
Résonne de leurs cris de fin d'après midi
Donnant au septième ciel des sons artificiels
Que même leurs envies inhibent de leur gris.

Coloriage d'amour, débordé tout autour
Pour des fruits défendus en illusions perdues
Qu'on croque que le jour en aller sans retour,
En jolis impromptus de reines sans vertu

De ces baisers volés, ces caresses tronquées,
Comme un livre d'images dont on tourne les pages
Se sont évaporés les rêves et les idées.

L'amour de cinq à sept, même pas le percept
Qui pourrait d'un mirage, en faire un beau voyage
Tant n'est pas un concept, toutes croix des transepts.
© Gabriel Franceschini
2009