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Prenez-moi en douceur, au début de l’étreinte ;
Caressez ma poitrine et mon visage clair,
Et vos doigts guideront chacune de mes plaintes,
Ils viendront câliner sous mes draps l’hémisphère.

Voilà, je me perdrais, les cheveux enfouis
Dans un gémissement que je n’osais entendre
Et vous, vous saisirez mes hanches anoblies
De vos doigts rougeoyants qui viendront m’entreprendre.
© Thierry Bonneyrat
2014