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Comme il est doux ce matin de janvier
Où la lumière perce le noir
Et caresse de tout son espoir
Nos êtres nus à demi éveillés

Les yeux s'ouvrent et se regardent
Les corps s'étreignent et frissonnent
Les bouches sourient et se parlent
Les yeux se referment et s'abandonnent

Comme il est doux ce matin de janvier
Ou nos êtres nus au contact des chairs
Jouissent en chœur à la main qui se perd
Et s'éveillent dans une belle sensualité
© Céline Delphin
2005