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Mija, en moi habite l’âme de Marseille,
qui m’a révélé Mistral magnifiant Mireille.
Que ton sourire aux reflets de la majesté
suscite en moi une ardente sensualité !

Serais-tu source d’amour gorgé de merveilles,
à explorer sous ton rire qui m’ensoleille ?
Mija, petite Êve, les feux de ta beauté
font de mon corps un vif foyer de voluptés.

Mes rêves sont un ciel lustré par ton image.
Dans tes mystères tu m’as charmé tel un mage,
pulvérisant en moi les amers souvenirs.

Fini, cet âge de jouer à la chandelle !
En moi tu érigeras une citadelle,
belle hirondelle qui irradie l’avenir.
© Raphaël Misère-Kouka
in Sonnets pour Mija (inédit, 2013)