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Le chevrier s'ennuie tout seul sur sa colline
Il rêve à son amie amoureuse et câline
Qui l'attend au logis blotti dans la ravine
Pour jouer avec lui et taquiner sa pine

Une chèvre en mâchant un brin de romarin
S'approche et se caresse à son gardien chagrin
Elle a depuis longtemps acquis cette habitude
De venir soulager la mâle solitude

L'homme introduit son sexe au gland dur et gonflé
Dans la vulve charnue dont le rebord ourlé
Au profond du vagin l'aspire et le compresse
Le faisant tressaillir des couilles jusqu'aux fesses

C'est un plaisir venu des temps les plus antiques
L'homme est un animal un faune qui astique
Avec obstination sa faunesse de bique
Dans un amour brutal naturel et rustique
 
Au moment de jouir il voit comme un éclair
Un grand bouc déchaîné se ruer vers son cul
En lui disant : Tu vas sentir sur ton derrière
Ce que tu as planté sur mon front de cocu
© Christian Wacrenier