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Ma belle a le ventre aussi lisse
Que les galets de la Durance,
Et comme l’eau de la rivière
Qui doucement polit la pierre
Mes lèvres frôlent son pubis
Au joli charme de l’enfance.

J’ai grand plaisir à consommer
Son joli con débroussaillé
Mais trois p’tits poils, juste au sommet
Me font des choses au bout du nez,
De les sentir me chatouiller.
Cela me fait éternuer

« À tes souhaits », me dit mon Hôte
Qui amusée, lève sa motte
Pour que ma bouche bien goulue
Se désaltère en sa vertu
Et j’ai lapé toute la crue
Qui inondait son ventre nu.

Sacrée coquine, plus je bois
Tout l’élixir de ses émois
Plus elle supplie, jambes battantes
Que je remplisse son minou
Et son envie qui s’impatiente
Ouvre tout grand ses deux genoux.

Dessus son ventre sans pelage
Je sens ses chairs contre moi
Qui écrasées par mes élans
Se soudent aux miennes comme un aimant
Et elle savoure mes hommages
Avec encore bien plus de joie.

© Jeanmie
in Les femmes sont sublimes (Ed. Baudelaire, 2008)