Ta force tranquille, ton poids lancinant
Tes burnes gonflées ballotant au vent
Chargeant allègrement, sans jamais dire un mot
Je t'observe et t'admire, invincible taureau.
Tu parais si puissant face a ces veaux fragiles
Que tu montes et pourfends de ton membre viril
Je jalouse et convoite cet organe si puissant
Qui travaille jour et nuit avec acharnement
La nature m'a doté d'un tout autre instrument :
Un outil bien huilé aux dimensions phalliques
Qui surpasse en tout point ton gourdin organique
Et comme toi défouraille, sans aucun sentiment.
Ta verge turgescente me degoute et m'attriste
Je la place dans la mire, au bout de mon cannon
Et du doigt fait voler ces aiguilles de plomb
Qui clouent tes couilles au sol, comme sur sa croix le Christ !
Ce tir précis et juste dépasse tout entendement
Ta fierté d'autrefois disparait dans le sang
Et comme le Minotaure, terrassé par Hercule
Tu t'affaisses et t'effondre, enfin, tu capitules...