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" Mireley de mes nuits d'éte
Il me souvient de Léontine
Par qui mon phallus enchanté
Chantait matines "

 

Con large comme un estuaire
Où meurt mon amoureux reflux
Tu as la saveur poissonnière
L'odeur de la bite et du cul
La fraîche odeur trouduculière
Femme ô vagin inépuisable
Dont le souvenir fait bander
Tes nichons distribuent la manne
Tes cuisses quelle volupté
Même tes menstrues sanglantes 
Sont une liqueur violente
© Guillaume Apollinaire
in Cortège priapique (La Havane, Au cabinet du libre, 1925)