Honneur à ta poitrine princière
Raphaël Misère-Kouka
Daigne recueillir mes honneurs, reine Mija !
Ton regard chavire nos coeurs, tel un naja
hypnotisant sa proie sans bruissement, sans haine.
Je vénère tes seins odeur de marjolaine.
Que ta peau rutile comme ointe de soja !
Permets que j’exalte tes collines, Mija
et savoure tant leur douceur de porcelaine !
En moi naitront des poèmes à la Verlaine.
Que nos langues vacillent, tarissent de mots,
devant ta voix mélodie qui guérit nos maux !
Ta poitrine princière aux charmes juvéniles,
Frémissant à tes pas ne me rendra sénile.
Je viens quêter ta main pour un voyage au ciel,
et asperger la cave des filets de miel.
Ton regard chavire nos coeurs, tel un naja
hypnotisant sa proie sans bruissement, sans haine.
Je vénère tes seins odeur de marjolaine.
Que ta peau rutile comme ointe de soja !
Permets que j’exalte tes collines, Mija
et savoure tant leur douceur de porcelaine !
En moi naitront des poèmes à la Verlaine.
Que nos langues vacillent, tarissent de mots,
devant ta voix mélodie qui guérit nos maux !
Ta poitrine princière aux charmes juvéniles,
Frémissant à tes pas ne me rendra sénile.
Je viens quêter ta main pour un voyage au ciel,
et asperger la cave des filets de miel.
© Raphaël Misère-Kouka
in Sonnets pour Mija (inédit, 2013)
in Sonnets pour Mija (inédit, 2013)