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Que tu me touches à peine,
Que tu me frôles comme le vent nu
Ou me fasses hurler de plaisir debout sous la pluie
Au bout de la fatigue, prends moi
Prends moi à même la terre
Ne me ménages pas, herse-moi, laboure, ensemence
Mais brise ma volonté
Prends-moi toute
Qu’il n’y ait plus d’après
© Denise Miège
in La Mourre (Ed. St Germain des Prés, 1982)