Née en 1947, Claudine Bohi est agrégée de Lettres. Elle vit et travaille à Paris, en tant qu'enseignante et psychanalyste.

Elle publie dans des revues, notamment Les Hommes sans épaules, et signe près d'une vingtaine d'ouvrages de poésie. Elle a reçu le Prix Verlaine de la Maison de Poésie en 1998 pour Atalante, ta course (Éd. de la Bartavelle) et le Prix Mallarmé 2019 pour Naître c’est longtemps (Ed. La Tête à l’envers).

Elle figure dans L’Érotisme dans la poésie féminine, de Pierre Béarn (Éditions Pauvert, 1993) et L’anthologie de la poésie érotique, de Pierre Perret (Éditions Nil, 1995), pour des textes issus de son premier recueil Car la vie est cerise, Téléphone à ton arbre (Ed. Le Pont de l'Epée - Chambelland - 1983), donnés ici à lire.

Si l'érotisme est moins affirmé dans ses ouvrages ultérieurs, c'est peut-être que : "c'est trop petit entre nos jambes pour abriter l'amour", comme elle le dit, déjà, en 1983. Son travail poétique, en tout cas, ne cesse d'interroger le passage entre la chair et le mot, en témoigne sa plaquette : Parler c'est caresser un corps (Éditions du Petit flou, 2020).

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