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Quand là, à demi-nu ton corps se fait murmure,
Appelant tendrement les odeurs parfumées
De son toucher de soie, juste en ligne d’épure,
Le désir se fait braise où le vent a soufflé.

Tes seins devenus pierre, allument dans le noir
Des reflets d’eau de vague à caresser la lune
Et l’ombre de ton ventre au tain de ce miroir
Dessine les contours d’une plage de dunes.

Tes hanches en un roulis que l’envie accélère
Se cramponnent aux reliefs de tes rives effilées,
Où tes cuisses de fer se jettent en estuaire.

Et mes mains étonnées de ce sable si fin,
Deviennent là des ailes à faire qu’effleurer
La volupté d’un rêve en voile de satin.

 

wecksteen murmure
© Gabriel Franceschini
2015