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Doux est le front de ma belle maîtresse, 
Doux est le trait que décochent ses yeux ;
Doux est son teint, doux son ris gracieux,
Douce est aussi sa bouche charmeresse.

 

Douce est sa voix, douce sa blonde tresse,
Douce est sa joue où se plaisent les dieux ;
Doux est aussi son sein délicieux,
Douce est sa main qui doucement me presse.

 

Douce est sa jambe, et doux son pied joli,
Doux son nombril, doux son ventre poli,
Doux est l'attrait de sa grâce divine.

 

Mais plus que tout, ami, je trouve doux
Le mouvement de cette belle Alcine,
Lorsqu'il advient qu'en secret je la fous.
in Le Parnasse des poètes satyriques (G. Bourgueil, Ed. Passage du nord/ouest, 2002, p. 79).