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Gland, point suprême de l'être
De mon maître,
De mon aman  adoré
Qu'accueille avec joie et crainte,
Ton étreinte
Mon heureux cul, perforé

Tant et tant par ce gros membre
Qui se cambre,
Se gonfle et, tout glorieux
De ses  hauts faits et prouesses,
Dans les fesses
Fonce en élans furieux.-

Nourricier de ma fressure,
Source sûre
Où ma bouche aussi suça,
Gland, ma grande friandise,
Quoi qu'en dise
Quelque fausse honte, or, çà,

Gland, mes délices, viens, dresse
Ta caresse
De chaud satin violet
Qui dans ma  main  se harnache
En panache
Soudain d'opale et de lait

Ce n'est que pour une douce
Sur le pouce
Que je t'invoque aujourd'hui
Mais quoi ton ardeur se fâche…
O moi lâche !
Va, tout à toi, tout à lui,

Ton caprice, règle unique
Je rapplique
Pour la bouche et pour le cu
Les voici tout prêts, en selle,
D'humeur telle
Qui te faut, maître invaincu.

Puis, gland, nectar et dictame
De mon âme,
Rentre en ton prépuce, lent
Comme un dieu dans son nuage,
Mon hommage
T'y suit, fidèle - et galant.
Recueil Hombres (1891)