Partager |
Quand le fin doigté d'un amant
Mes cinq sens cible,
Il vise juste en allumant`
Mes seins sensibles !

À quels doigts les vouer ?
Mes seins toujours demandent
Qu’un mec se dévoue et
Sont tendus en offrande .

Est-ce un démon ou est-ce un ange
Qui dort roulé dans mes tétons
Et dès qu’une bouche les mange,
M’éveille aux feux de Cupidon ?

Dieu me garde de ces manchots
Qui n’utilisent que leur pouce
Pour rouler comme des robots
Tétins, cigarette ou couscous !

Que vingt boutons nouveaux fleurissent
Sur ma poitrine, dieu puissant !
Et qu’onze moines en office
Te célèbrent en les malaxant !

Ce paradis que mes seins outre
- passent, dieu vienne l’augmenter
En leur faisant gicler du foutre
Quand on s’attache à les téter.

Tiraille, pince, martyrise
La tumescence de mes bouts
Blindés par l’expérience acquise
Sous les doigts rauques des voyous.

Je deviens fou ou plutôt folle
Dès que tu saisis mes tétins
Et les tire de l’aréole :
Je deviens ta mâle putain.
© Robert Vigneau
inédit - 2010