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Je n’aime pas à voir la princesse autrichienne
Qui fait raidir le vit de son grand lévrier,
Puis se courbe sous lui pour lui servir de chienne
Avant que l’empereur songe à la marier.

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Je n’aime pas qu’Alice en rut lève son linge
Montre son clitoris dardé, rouge et durci,
Long comme un vit de chien, droit comme un vit de singe,
Et soupire : « Ah ! ma gousse ! un coup de langue ici ! »

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Je n’aime pas à voir qu’une fille de ferme
Fourre un vit de cheval au con d’une jument
Et racle avec la main tout le surplus du sperme
Pour se lécher la patte au soleil, goulûment.

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Je n’aime pas, Judith, celles pour qui tu mouilles ;
Ces vaches de Lesbos qui n’ont pas de taureaux,
Prennent tous les tétons pour des paires de couilles
Et les godmichés pour des godelureaux.

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Je n’aime pas à voir la jeune chevrière
Qui présente au bouc noir son petit cul tout nu
Mais se fourre le vit du bouc dans le derrière
De peur d’avoir un fils ruminant et cornu.

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Je n’aime pas à voir le cocher de remise
Qui, sur le quai désert, enfile sa jument
Puis essuie à l’écart son vit dans sa chemise
Et regarde le con qui bâille encor fumant.

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Je n’aime pas à voir dans la cour de la ferme
Le valet qui déflore un coq sur le fumier
Et qui perd dans son cul sept décharges de sperme
Quand il pourrait baiser les filles du fermier.

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Je n’aime pas à voir la jeune chevrière
Qui se trousse à genoux au milieu du troupeau
S’ouvre au bouc noir qui vient la saillir par-derrière
Et lui rit quand les poils lui chatouillent la peau.

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Je n’aime pas à voir la bouche obscène et large
D’Iris qui suce au parc le vit d’un bourricot
« Pour savoir si c’est bon quand un âne décharge »
Et qui trouve à son foutre un parfum d’abricot.

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Je n’aime pas à voir ces petites grenouilles
Qui rôdent sous la pluie et qui parlent gascon
Avec une main prête à vous prendre les couilles
Sous une bouche en fleur prête à servir de con.

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Je n’aime pas que Miss fasse traire à la ferme
Le taureau, l’étalon, le bouc et le fermier,
Savoure avec lenteur quatre cocktails de sperme
Et délibérément préfère le premier.
 
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Je n’aime pas à voir la jeune chevrière
Se trousser à genoux entre deux tas de foin
Et se planter le vit du bouc dans le derrière.
C’est péché. Les docteurs concordent sur ce point.

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Je n’aime pas à voir une femme qui souffre
De n’avoir pas encor fait son mari cocu
Et qui, faute d’amant bénévole, s’engouffre
Le membre monstrueux d’un âne dans le cul.
- extraits de Pybrac, quatrains érotiques (Manuscrit autographe, 1894)