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Préliminaires

Voluptés... par Michelle Meyer

D'un qui n'ose pas... par Jehan Grisel

D'une pudique... par Gilles D'Aurigny

D'une farouche prise au jeu... par Gilles D'Aurigny

 

Demande de baisers...par Ronsard

Dons buccaux... par Louise Labé

Les effets du baiser... par C. Marot, I. Habert & E. Parny

Jeux de langues... par Joachim Du Bellay

Ode à la langue... par Jean Baptiste De Grécourt

 

Le baiser sur les seins... par Pierre Louys

 

Du flirt... par Théodore De Banville

Entrées en matière... par O. de Magny, R. Belleau & C. Binet

Mise en condition... par Paul Verlaine

Visite virtuelle... par Henri Cantel
Au téléphone... par Hermafro

 

Attouchements... par Pierre Cornu & Charles D'Espinay

Massages... par Cyr & Jorge

Faire du fusil un canon... par Jean Grillet

D'une branleuse... par L. Marsolleau, A. Glatiny & Jeanmie

Doigté hot... par Cyr

À l’index... par Bella de Vnirfou

Prises diverses... par Anne Archet

De la fessée... par Jacques Hiers

 

L'art de branler et sucer... par Louis Protat

Flûte et mandoline... par Cilick

 

De la fellation... par M. Argentarius, Th. Hannon & R. Vigneau

Dans la nuit de ta bouche... par Tomás Segovia

Eurythmie de la bouche... par Francine Caron

Ma langue sur ta peau...par Celine Delphin

Sur le bord de vos lèvres... par Jeanmie

L'art de tailler la plume... par Fredillo

Pompe Service... par Cyr

 

Ma langue t'adore... par Lee Duchesne

Cunnilingus... par Louis De Gonzague Frick

Le baiser entre les jambes... par Pierre Louys

Lesbien de toi... par Pierre Béarn

Hermaphrodisme... par Cyr

Jusqu'au 69... par Celine Delphin

Lichette mixte... par Bella de Vnirfou

Plaisir anulingue... par Lee Duchesne

La feuille à l'envers... par l'Abbé De Lattaignant

Feuille de rose... par Henri Cantel & Guillaume Apollinaire

 

Te tenir nu entre mes bras... par Denise Miège

Ouverture délicatesse... par Cyr

Attente chienne... par Cyr

Urgence d'aimer... par Robert Vigneau

 

 

Lingeries

(les liens ouvrent une nouvelle fenêtre)

 

 

L'amour fringue... par Pierre Gripari

Habiller le désir... par Denise Miège

Ode à sa garde-robe... par Modimo

Défilé de mode... par Gérard Salert

Carnaval... par Michelle Meyer

Déguisements... par Jean Godar

Métamorphoses... par S. Virbluneau

Le masque du genre... par Maurice Magre

Arlequines & Pierrots... par Jean Lorrain

Jupons vendeurs... par Maurice Rollinat

Haillons prometteurs... par Baudelaire

Couturière en chaleur... par Louÿs Pierre

Émoi pour une lingère... par Ch. De Beaujeu

Passantes de Passy... par David McNeil

Vues citadines... par Albert-Marie Guye

Au vent d'été... par Charles Cros

Lever sa jupe... par Paul-Jean Toulet

 

Pompe des parures... par Renée Vivien & Charles Cros

Vertus du chapeau... par Ronsard

Drap et chemise... par Jehan Grisel

Ode à la chemise... par Paul Verlaine

Le blue-jean... par Lionel Labosse

La ligne verte... par Cyr

Angora rose... par Serge Rezvani

Jupe-culotte... par Raymond Radiguet

D'une robe rose... par Théophile Gautier

Frissons de robes... par Louis Calaferte

Robe de cuir... par Léo Ferré

Vêtue à l'envie... par Paul-Jean Toulet

Le rouge et le noir... par Paul Eluard

Fermeture éclair... par Jacques Prévert

Nylon fétiche... par Jacques Lucchesi

Éclats de soie... par Louis Calaferte

Presque nue... par Paul Verlaine

Gazes... par André Chenier

 

L'âge du dépouillement... par R. Radiguet et H. Régnier

Robe qu'on dérobe... par Papillon Lasphrise

Strip-tease... par Th. GautierG. Franceschini, L. Margency & S. Gainsbourg

Jupe en liberté... par Alexis Piron et Jean-Baptiste Grécourt

Robe entr'ouverte... par Maupassant

Sous sa jupette... par Jean-Loup Brochet

Dans leur pantalon… par Cilick

Au caleçon... par Sigogne Beauxoncles

Au jeu des boutons... par Mandiargues

Ôte tes toilettes... par Paul Verlaine

La détrousser... par Remy Belleau

Robe cochère... par Cyr

 

Te vêtir : paradoxe... par Paul Valery

Pourquoi donc t'habiller... par Jean Richepin

Les vrai habits de l'amour... par Evariste Parny

L'habit ne fait pas le corps... par Clément Marot

Gardiens qui rendent nue... par André Chénier

Ne cachons point la chair... par Alfred De Musset

Plus belle nue... par Clément Marot

Fêter l'essentiel... par Claudine Bohi


Qu'est-ce que la poésie ?

Pour trouver ce qui, fondamentalement, caractérise la poésie, ce sans quoi il n’y a pas de poésie possible, il faut distinguer 4 capacités qui organisent l’humain. Distinguer ces capacités ne doit pas conduire à les opposer, mais à pouvoir les appliquer les unes aux autres, à les mettre en relation, tout en les considérant comme bien différentes. (Méthodologie issue de l’outil d’analyse anthropologique dit de « médiation », développé dans les années 1990-2000 par Jean Gagnepain, Université Rennes II)

 

1. La poésie nécessite avant tout du LANGAGE. Le langage est une conception logique, organisant des sons et du sens, de l’ordre du message, relative à des objets. Il y a là la possibilité du savoir, c’est-à-dire de la science (rendre la pensée conforme au monde) et du mythe (rendre le monde conforme à la pensée). La poésie, elle, ne vise ni l’un ni l’autre en particulier, elle reste d’abord du langage pour lui-même, et plus précisément un langage où le choix des sonorités et du rythme prime sur le choix du sens (scientifique ou mythique), ce dernier ne s’imposant que dans un cadre musical.

Dit autrement, la « perfection » poétique est donc sans doute de réussir à donner du sens, en musique ; c’est-à-dire, non seulement sans sacrifier à la musicalité des vers, mais encore en contraignant le sens à rentrer dans un cadre sonore et rythmique déterminé, quel qu'il soit. On comprendra ici la parenté étroite entre mathématique, composition de la musique et poésie.

 
2. Pour inscrire la poésie dans le concret, il faut soit utiliser directement notre corps, par la PAROLE : articuler, vocaliser, chanter, rapper, slamer..., soit par le biais d'un outil, pour l’ÉCRITURE : burin-tablette, stylo-papier, clavier-écran... Il s’agit là d’une fabrication technique, de l’ordre de l’ouvrage, relative à des trajets. C’est ici qu’on peut parler d’art (du grec τέχνη / tékhnê).

 

3. Pour transmettre aux autres la signification d’un poème, il faut se conformer à des codes particuliers : les LANGUES, qui varient géographiquement et historiquement et se distribuent en de nombreux rapports sociétaux (langue maternelle, officielle, académique, populaire, patois, argot...). Il s’agit là d’une institution ethnique, de l’ordre de l’usage, relative à des sujets.

 

Ce qui peut ici retenir plus particulièrement notre attention, c’est que : si la traduction reste possible en littérature, sans trop dénaturer l’original ; un poème, lui, ne peut se traduire qu’en devenant, soit de la littérature (si l’on sacrifie le travail sur le rythme et les sons, au profit du sens précis de chaque mot ou vers), soit un autre poème (si l’on recrée un rythme et des jeux sonores à partir d’une traduction qui tente de respecter le sens du texte original). Ajoutons que nous pouvons écouter les paroles de chansons, et même les chanter en « yaourt », sans en comprendre le sens usuel. Le rythme et les sonorités dans le phrasé musical sont suffisants pour que nous en appréhendions… quoi ? Et bien la poésie, justement. 

 

Une conséquence est qu’on défendra l’idée que : « La poésie est une clameur, elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie n'est pas finie ; elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche. » (Léo Ferré) ou dit autrement : « La poésie c’est le chant. Elle se moque de l’œil la poésie. » (René Étiemble).

 

Donc, lorsqu’il s’agit de compter le nombre de pieds d’un vers, faut-il prendre en compte les syllabes entendues (logique sonore) ou le rendu visuel écrit (qui fait appel à des règles d’usages propre à chaque langue) ? Si, comme on le comprend, l’usage n’est sans doute pas le mètre en poésie, alors celle-ci peut bien aussi se moquer de la règle qui veut que la rime féminine soit muette, usage qui pose la question suivante : s’agit-il de réduire les femmes au silence ? Un autre usage consisterait à « jeter des fléchettes dans le cul de l’Académie », comme Bernard Lavilliers y invite dans son album Les poètes (1972).

 

4. Il est donc, enfin, un quatrième ingrédient : le DISCOURS, le vouloir dire. Il semble que l’expression « poétique » renvoie à quelque chose de cet ordre quand nous l’employons, à tord et à travers… Car, lorsqu’il s’agit de définir précisément ce qu’il faut entendre par-là, il est question d’une atmosphère ou d’une profondeur, d’une rêverie merveilleuse ou mystérieuse, de la magie de l'émotion ou de la beautée, d'une inspiration divine, surnaturelle ou que sais-je encore. Rien qui nous renseigne sur la logique musicale propre à la poésie (1), mais plutôt sur les affects (implicites ou explicites) du poète et/ou de son lectorat-auditoire. Il s’agit là d’une valorisation esthétique, de l’ordre du suffrage, relative à des projets
 
Souhaitant laisser chaque personne libre de son discours érotique, on comprendra que la ligne éditoriale s’en tient à demander un travail sur les sonorités et les rythmes.

 

Et pour conclure, on remarquera les échos sonores des mots surlignés ici en gras ;-)

 

RMK-biblio

 

Œuvres publiées

1. N’djamena Fontaine Rougie (préface de Guy Daninos), suivi de Poèmes sur la Vème Conférence du Mouvement Panafricain de la Jeunesse, Éditions Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1984, 88 pages.
2. Poèmes Liturgiques (Allons en Quête de Nectar), Éditions Henri Pinson (Les Sables-d’Olonne), 1985,70 pages.
3. Épithalames ou Marcia Cœur de Mon Cœur, préface de Paule Aussant, Éditions Henri Pinson, Les Sables-d’Olonne, 1986, 33 pages.
4. Magie Noire Au Bord de l’Ivindo, préface de Georges Rawiri, Éditions Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1986, 100 pages.
5. L’Afrique Au Cœur ou Loupitude, préface de Louis Dubost, Éditions de Rewidiage et Hors-jeu International, Lonpré-Épinal, 1994, 50 pages.
6. Notre-Dame de Quaben : Un collège, Une nation, préface de Mgr Basile Mvé, Archevêque de Libreville, Imprimerie Commerciale (La Dynastie),  Libreville, 1999, 172 pages.
7. Anthologie des poètes gabonais d’expression française (La Concorde) ouvrage critique et thématique en 4 tomes, préface d’Edmond Reboul, Président de la Conférence Nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts de France, Éditions L’Harmattan, Paris, 2001, 812 pages.
8. Sur les Cimes de la Lumière (Sonnets In Memoriam Mgr André Fernand Anguilé), préface de Gaston Boussougou, Imprimerie Imprilux, Libreville, 2001, 33 pages.
9. Lettres aux Poètes Français de France (Pour un Protectionnisme militant pour l’Universel), Éditions Pridor Afrique, Libreville, 2002, 47 pages.
10. Éclipse sur L’Ogooué (Sonnets in Memoriam Son Excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba) suivi de Confidences Épistolaires, Imprimerie Imprilux, Libreville, 2009, 46 pages.
11. Le président Ali Bongo Ondimba, Un choix de la Transition gabonaise, éditions Pridor Afrique, Libreville, 350 pages, 2009.
12. Édith-Lucie Bongo Mission accomplie (Hommage posthume à la première du Gabon : 1964-2009), préface du Professeur Ange François-Xavier Ratanga Atoz, Tome 1, Éditions Unicité, Saint-Chéron, 2019,286 pages.
13. Édith-Lucie Bongo Toujours vivante (Commentaire de l’oraison du Président Sassou-Nguesso à sa fille), Tome 2, Éditions Unicité, Saint-Chéron, 2019, 232 pages.
14. Éclipse sur l’Ogooué (Sonnets in memoriam Édith et Omar Bongo suivi de Confidences épistolaires 1 & 2), Tome 3, Éditions Unicité, Saint-Chéron, 2019, 140 pages.
15. « Météore » La genèse d’une parole poétique polysémique (Étude critique et thématique), préface du Professeur Axel Maugey de l’Académie Européenne des Sciences, Lettres et Arts, Tome 4, Éditions Unicité, Saint-Chéron, 2019, 180 pages.
16. Paix Universelle (poème), in « Paix, Anthologie de 123 poètes francophones planétaires, 12 artistes visuels pour une Paix universelle » (Collection poètes francophones planétaires), p. 159, de Pablo Poblète, préface de François Mocaër, Editions Unicité, Saint-Chéron, 2018, 332 pages
17. Georges Rawiri : Quand fleurissent les larmes (Hommage à un poète gabonais : 1936 – 2006), Etude critique et thématique de Chants du Gabon, préface de Michel Bénard, lauréat de l’Académie française, Editions Unicité, Saint-Chéron, 2022, 332 pages.
18. Biobibliographie de Raphaël Misère-Kouka, Imprimerie EOZ, Paris, 2023, 52 pages.

 

Article publié


Janvier Nguéma-Mbumba ou La crudité discursive (Relecture de D’Ombres et de Silences et Les pleurs de la liberté suivi de Dzibe), Etude critique de Raphaël Misère-Kouka, p. : 107-139, Editions L’Harmattan, Paris, 2004, 144 pages.

Poète du mois

 

 

 

En ce mois de décembre 2024,
 

 

Saphisme à l'honneur !

 

 

avec

 

Calpurnia