Mathurin Régnier
Fils d'un notable qui tenait un jeu de paume appelé le Tripot Régnier, le jeune Mathurin (1573-1613) entendait très souvent lire les poésies de son oncle, le poète Philippe Desportes, et commença de l'imiter par de petits poèmes satiriques sur les bourgeois qui fréquentaient le tripot de son père
Desportes le fait entrer à l'âge de vingt ans comme page au service du Cardinal de Joyeuse (sic). Régnier le suit à Rome pendant six séjours de 1594 à 1605, où il découvre les burlesques italiens.
Après une dizaine d'années passées en Italie dans la dissipation des plaisirs, il revient s'établir en France où il semble avoir mené une existence misérable jusqu'au jour où la mort de son oncle Desportes (1606) lui laisse une pension. Il peut désormais s'adonner sans inquiétude à une vie de débauche, comme à la poésie, se faisant le Héraut de toutes les libertés, de la libre inspiration et de la fantaisie, et devenant ainsi le premier poète satirique de langue française
Régnier devient un des poètes attitrés de Henri IV, dont il chante dans ses vers la maîtresse, Gabrielle D'Estrées. Doué d'un regard d'observateur réaliste, il se fait le peintre des moeurs de son temps, avec verve et pittoresque, héritier de la tradition des burlesques italiens et des satiriques latins.
Desportes le fait entrer à l'âge de vingt ans comme page au service du Cardinal de Joyeuse (sic). Régnier le suit à Rome pendant six séjours de 1594 à 1605, où il découvre les burlesques italiens.
Après une dizaine d'années passées en Italie dans la dissipation des plaisirs, il revient s'établir en France où il semble avoir mené une existence misérable jusqu'au jour où la mort de son oncle Desportes (1606) lui laisse une pension. Il peut désormais s'adonner sans inquiétude à une vie de débauche, comme à la poésie, se faisant le Héraut de toutes les libertés, de la libre inspiration et de la fantaisie, et devenant ainsi le premier poète satirique de langue française
Régnier devient un des poètes attitrés de Henri IV, dont il chante dans ses vers la maîtresse, Gabrielle D'Estrées. Doué d'un regard d'observateur réaliste, il se fait le peintre des moeurs de son temps, avec verve et pittoresque, héritier de la tradition des burlesques italiens et des satiriques latins.
Ses textes
Eloge du ConEt bien ? mon doux ami...
Femmes qui aimez mieux
Hier, la langue me fourcha
Mariage
Pour un gentilhomme qui gagna une chaude pisse